L’endémisme aux Galápagos atteint des niveaux inimaginables, surtout en ce qui concerne la botanique. Au cours de la colonisation de cet archipel unique, les oiseaux et les courants marins ont transporté des graines de plantes sur ces sols volcaniques, amorçant ainsi un cycle de vie interconnecté. Les mangroves côtières ont créé des refuges pour les oiseaux de mer, tandis que des cactus tels que le candélabre géant et l’Opuntia sont devenus cruciaux pour les iguanes terrestres, les pinsons de Darwin et les tortues géantes. Des plantes résistantes telles que le cactus de lave et le Sesuvium ont adapté leur survie à la sécheresse, ajoutant des touches vibrantes à la terre. Dans les hautes terres des îles principales, la végétation change, avec des zones humides de transition dominées par les forêts de Miconia et de Scalesia qui verdissent les paysages, où de nombreuses plantes à fleurs ont également évolué, y compris certaines orchidées micro-endémiques. Cette mosaïque végétale diversifiée et changeante est cruciale pour les Galápagos, tissant une histoire unique d’adaptation et d’interconnexion, offrant un habitat exceptionnel pour le reste de sa faune tout aussi extraordinaire.